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RETOUR SUR UNE NUIT DE GRAFF URBAINE/COLLECTIF 100PRESSION/En toute légalité...

Publié le par Morgane Lesne

RETOUR SUR UNE NUIT DE GRAFF URBAINE/COLLECTIF 100PRESSION/En toute légalité...

Sub-Cultures évoluant au sein d'un univers qui se transforme, les pratiques urbaines picturales autrefois décriées comme étant de la barbarie sont aujourd'hui reprises pour alimenter l'espace public de leurs couleurs. Certains y verront une image de vendus, d'autres déclareront victoire. Ce qu'il reste au final, c'est l'acclimatation des politiques publiques à des formes d'art actuelles et influentes. Et la reconnaissance de ces artistes.

Lundi 2 juin, 23h – 5h du matin. Une nuit passée à peindre le bitume noir de la rue Jean-Jacques Rousseau, celle qui descend de la Place Graslin à celle de la Petite Hollande. Gros chantier étant donné la longueur et la largeur de la voie, l'oeuvre est une commande devant illustrer la VéloParade qui se déroula deux jours plus tard. Les deux compères du Collectif 100Pression, Wide et Pedro, se lancent dans les mesures, les tracés, le remplissage, soutenus et aidés de quelques amis proches.

L'ambiance de ces six heures nocturnes est des plus intéressantes. Au fur et à mesure que le temps passe, des personnes - dont les comportements diffèrent - évoluent aux abords de la rue graffée. En début de session, individus seuls ou en couple, descendant du théâtre ou d'un restaurant, montant après un verre en ville, se montrent très curieux de ce qui se trame ici. « C'est pour quoi ? » « Vous avez le droit de faire ça ? » « Ah oui, c'est très joli, c'est tout de même mieux que les graffs sur les murs-là, qui nous salissent les rues, non?! » Sans commentaires... La plupart des passants trouvent le concept cool au possible. Puis, plus tard, des groupes de personnes, davantage éméchées et portant costards - ou petits pulls noués sur les épaules (quartier oblige) – ne prennent pas gare au travail effectué par les deux peintres. Certains marchent sur la peinture encore fraîche. D'autres s'énervent entre eux, et marchent également sur l'oeuvre colorée. Mais ça ne semble pas directement lié à la prise d’alcool, une voiture banalisée aux feux éteints roule sur le blanc brillant, sans sourciller. Les deux dernières heures sont creuses, nuit de sommeil at home pour les citadins.

Un ami a posé sa radio Makita au sol, ça anime le calme relatif de ce début de semaine. Les formes se remplissent. Un humanoïde géant parcourt le bitume du haut en bas, quelques 75 mètres se calent entre la tête et les pieds du personnage orné d'un short rouge. « Ride my bike » énonce-t-il en 2D, tandis que d'autres créent... Et s'occupent, de leur coté, à rider la nuit.

RETOUR SUR UNE NUIT DE GRAFF URBAINE/COLLECTIF 100PRESSION/En toute légalité...
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